La semaine avait pourtant bien commencée et puis soudainement mon téléphone sonne. Un prospect, très en panique, m’indique qu’il a reçu la livraison de son site web il y a 6 mois. Jusque là, tout va bien, sauf quand il me dit:
Mon site est tout pourri, j’ai fait un contrôle qualité avec le validateur W3C. J’ai 110 erreurs et 58 warning. Vous pouvez m’aider
W3C est il utilise pour le SEO ?
Dans ma jeunesse, il est vrai qu’on faisait souvent appel a ce foutu validateur, quoi de mieux que d’avoir un beau code source bien propre ? Je me suis alors mis en quête de réponse à ce sujet et c’est ainsi que j’ai posé la question sur twitter, ne sait on jamais:
Que pensez vous des recommandation W3C
— Moïse le Geek 🌟 SEO (@MoiseLeGeek) 20 septembre 2016
Sur un échantillon de 58 personnes, vous êtes tout de même 47% à l’envoyer chier. Cela voudrait dire qu’un SEO sur deux s’en fou royalement ? Mais alors que penses les 53% autres ? Seulement la moitié d’entre eux pensent qu’il est vraiment utile d’utiliser le validateur W3C. Quand au reste, ils pensent à rien de tout ça, ne sont ni convaincu ni à convaincre.
W3C est donc bien en voie de disparition
Vous vous souvenez de la question de Michael Thingmand en 2009 à Matt Cutts: “Why doesn’t google.com validate (according to W3C)?”. Voici la réponse:
La réponse est claire: les “googler” souhaitent que les pages qui se chargent le plus rapidement possible. Toujours est il que notre brave Matt indiquait déjà en 2009 qu’il en avait rien à foutre de la qualité et que Google se concentrait uniquement sur une dimension de taille (poid en bites) qu’autre chose. J’ose franchir le pas: W3C a donc commencer son agonnie mortelle depuis 2009.
Mais alors, W3C, ça sert à quoi aujourd’hui ?
D’un point de vu institutionnelle, la qualité W3C est toujours demandée. Vous savez le côté accessibilité et le plaisir d’afficher un beau petit logo en bas de ses pages en or, en argent ou je ne sais qu’elle autre truc qui font “kikou trop lol lol”. Vous l’aurez compris, je ne prête plus d’attention aux recommandations du validateur. A mon avis, le seul intérêt qui fait que cet outil survive encore à ce jour, est que pour certains SEO, c’est de pouvoir surgonfler la facturation. Je ne serais donc pas étonné que sur les 47% qui aient répondu finalement “qu’ils en aient rien à faire” s’en serve pour leurs clients et surtout pour leurs facturations
Si je détourne l’idée de Matt Cutts concernant le W3C, il sous entendrait qu’au final avoir du code propre ne veut pas dire du code optimisé. On serait donc plus amené à produire du code poubelle, à alourdir les pages et qu’au final les recommandation du W3C seraient du bullshit en puissance.
Voilà au final mon avis:
- Le W3C rentre dans une démarche qualité (n’oubliez pas le WCAG, l’accessibilité, la sémantique).
@fabienr34 @MoiseLeGeek oui cela entre dans une démarche qualité web (accessibilité avec le WCAG, sémantique,…). cc @ElieSl 1/2
— Olivier Tassel (@OlivierTassel) 21 septembre 2016
- Sur des sites plus petits, des sites de niches, je pense très clairement que l’objectif primaire n’est pas la qualité du code mais de ranker et de gagner, avec ou sans peines, de l’argent.
Pour conclure, selon le projet que vous avez, les recommandations W3C ne sont pas à mettre de côté. Ne pas respecter les guidlines ne vous empêchera pas de ranker (voir la vidéo avec Matt Cutts), mais travailler son accessibilité, sa qualité, c’est aussi un axe de fidélisation de ses utilisateurs non ? N’hésitez surtout pas à réagir !!
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